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Le Chêne quessoyais
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4 janvier 2012

Coup de gueule

          Dans quelques semaines, nous assisterons, impuissants, à la destruction de notre bourg. Amorcée en 1981, avec la démolition du presbytère, la phase terminale approche avec la suppression de notre calvaire.

1981

Démolition du presbytère en décembre 1981

          Dans quelques semaines, notre calvaire sera balayé, emporté par un gigantesque tsunami dévastateur engendré par une municipalité mégalomane.

calvaire

          Adieu l'image classique du village breton avec son église et son calvaire élevé à la gloire de Dieu, autrefois orgueil et fierté de tout un peuple.

           Adieu patrimoine et vestige d'un temps passé. 

          Ils détruisent notre bourg et ils détruisent notre âme.

           Adieu le "gars du bourg" que je fus. Le mot "bourg" n'existera plus. Demain nous parlerons de "centre". Tout devient centre : centre administratif, centre culturel, centre ville, centre historique, centre sportif... "Quessoy ville nouvelle" se voudra froide et insipide. 

           Adieu mon cher calvaire.

          Dans quelques semaines, le Sacrilège sera accompli.

 

Bourg 

Notre bourg et son calvaire vers 1930

 

          "Nous ferons tout pour que Quessoy garde sa ruralité"qu'ils disaient.

            

           

 

  

 

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Commentaires
J
Bonjour Quercus<br /> <br /> Il faut de la place pour faire une mosquée? lol.
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Y
je ne comprends pas, pour ma part, le rapport que "proges" fait entre ce problème et "les factures" ?? et "les galettes" ??<br /> <br /> Mais je trouve les arguments de Quercus assez fondés en ce qui concerne la conservation d'une "âme" au bourg qu'il habite. Je n'y habite pas. Je ne crois pas en Dieu non plus... Et pourtant, en "touriste", ou plutôt "promeneuse" - car je n'ai pas trop l'âme d'une touriste, j'aime à sentir le passé, l'humain, les sentiments qui ont construit ces petits bourgs sans prétention plutôt que des espèces de "pâtés" de constructions sans âme, sans histoire, juste une nouvelle excuse pour le nouveau dieu "consommation" !! et un monument aux morts, (sur une croix, ok, mais cela fait partie de l'Histoire locale et d'un pays) doit être vu, avec le nom de tous ces gars, tombés trop jeunes, pour se souvenir que c'étaient des vrais types en chair et en os, comme Quercus le rappelle dans un post précédent.... "quelle connerie la guerre" disait le poète...
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Q
Enfin un commentaire pro aménagement du centre bourg. Je vous en remercie, il est toujours constructif d'avoir des avis divergents.<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, l'évolution me fait peur. D'abord, elle bouleverse toujours notre façon de vivre. Et se voulant positive au départ, elle se retrouve bien souvent négative. Regardez autour de nous les mauvaises retombées de la modernisation, elles sont nombreuses aujourd'hui. De plus, quoi de plus sécurisant que la stabilité.<br /> <br /> <br /> <br /> Sécurisant également ce sentiment d'appartenance que vous citez par deux fois dans votre message. Cette appartenance est un lien social fort, une union qui peut faire la force d'une commune, d'une région, de toute une patrie. Et, heureusement, ce sentiment ne disparaîtra pas avec notre "calvaire moche".<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous confirme également ma vision passéiste mais je ne la trouve absolument pas décalée avec les aspirations de la société actuelle et elle n'empêche en rien notre désir d'avancer.<br /> <br /> <br /> <br /> A propos de notre "calvaire moche", je vois que nous n'avons absolument pas les mêmes critères de beauté. Je sais que ce calvaire n'est pas le calvaire de Pleben mais son élégance me sied. Quant au bourg, moche aussi, je suis sûr qu'un léger lifting lui suffirait sans pour autant le transformer en ville nouvelle. Vous pensez bien là que je tomberait plus vite sous le charme de Mona Lisa que celui de Lady Gaga.<br /> <br /> <br /> <br /> Sans comprendre le "certain monopole du terroir" que vous m'accordez, je vous remercie pour le compliment aux galettes.<br /> <br /> <br /> <br /> Respectueusement,<br /> <br /> Quercus.
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P
Après lecture de votre article, je me demande si vous n'avez pas un problème avec le temps qui passe.<br /> <br /> Nous sommes depuis quelques temps en 2012, et les préoccupations des générations qui savent vivre avec leur temps sont à des années lumières de votre coup de gueule au sujet d'un déplacement de calvaire.<br /> <br /> La patrimoine c'est un élément primordial pour une société, mais en quoi ce calvaire tout moche donne t-il un sentiment d'appartenance à une grande partie des habitants ?<br /> <br /> En rien, effectivement. Dieu, à bon dos dans votre article... <br /> <br /> Votre vision passéiste d'un bourg à l'ancienne est en total décalage avec les aspirations de la société actuelle. Quand au bourg, oui il est moche, il suffit de regarder les aménagements qui ont été faits dans certains communes proches...<br /> <br /> Avez-vous peur de l'évolution de changement ? Je vous recommande de vous demandez pourquoi ?<br /> <br /> Problème d'identité ? appartenance ? Ou bien de conserver un certain monopole du "terroir" sur Quessoy qui vous permet de payer vos factures ? (Vous voyer surement de quoi je parle ... )Ne vous en faite pas, on les aime bien vos galettes
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Q
Une allée piétonne traverse le bourg en ligne droite et notre malheureux calvaire a la malchance de se retrouver dans sa trajectoire. Les piétons, lancés en plein élan pour passer d'un commerce à l'autre (surtout en période de solde) ne pourraient l'éviter.<br /> <br /> D'après le Ouest-France du 5 janvier, "le bourg offre un visage vieillot aux visiteurs". La cure de rajeunissement va nous coûter la bagatelle de 1,2 million d'euro (sans compter les surprises).
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