Le calvaire du bourg
Le mot "calvaire" nous vient du latin ecclésiastique "calvaria", traduction du nom grec de la colline où le Christ fut crucifié : Golgotha. Cette représentation de la crucifixion est généralement présente devant nos églises et Quessoy, ne dérogeant pas à la règle, une croix existait à l'endroit même du calvaire actuel dès le 14ème siècle, époque de l'église primitive.
Sur un vieux plan cadastral datant de 1807, on peut voir l'ancienne église entourée du cimetière et une croix sur socle proche du mur d'enceinte.
En 1818, sous le rectorat de L'abbé Boscher, cette croix sera remplacée ( Ce prêtre fut si vénéré pour ses faits accomplis pendant les années révolutionnaires que, longtemps après sa mort en 1836, de braves paroissiennes conservaient encore comme relique dans leur livre de messe, un morceau de sa soutane.).
Vingt ans plus tard, en 1838, démarre la construction de la nouvelle église.
En 1864, pour marquer le retour de mission d'un groupe de religieux, est érigé, toujours au même endroit et en conservant l'ancien socle, le monument que nous connaissons aujourd'hui. Le cimetière est toujours là, entouré de son mur. Notre église n'a pas encore de clocher.
Ce calvaire fut sculpté dans du granit de Kersanton (granit très fin de grain et inaltérable) par un célèbre sculpteur breton : Yves HERNOT de Lannion et payé par une souscription qui apporta 2500 fr. et un apport de la fabrique (L'Eglise) de 400 fr.
Yves HERNOT
En 1914, c'est son fils, surnommé Yves II, qui sculptera à son tour le calvaire du nouveau cimetière, mais ceci est une autre histoire...